mardi 17 octobre 2017

│Empara

Le temps file à une telle vitesse quand on a une famille, un boulot et trop de passions !!

Je devais parler de prise de vue il y a 15 jours mais je dois avouer que le temps et l'énergie m'ont manqué.

Le prochain article est encore cours d'écriture alors j'en profite pour vous parler de quelque chose qui m'a vraiment aidé à progresser en photographie, j'ai nommé EMPARA.

Tout a commencé au hasard de mes promenades sur le net. J'ai découvert le site Objectif Photographe où, Xavier Navarro, talentueux photographe de mariage, qui proposait des tutos gratuits pour apprendre les bases de la photo.

Il proposait également des formations payantes via le site et, séduite par sa pédagogie et la passion qui transparaissait, j'ai acheté celle où on apprends à maîtriser le flash externe (dit flash cobra).

Mais Xavier ne s'est pas arrêté là, et c'est là que je suis devenue une fan absolue de ce type. Son ambition est de proposer des formations de qualité au plus grand nombre et non pas se limiter à des élites ayant les moyens de payer pour pouvoir apprendre.

De cet idéal est née la plateforme EMPARA. Xavier et son équipe, accompagnés d'intervenants reconnus (Greg Finck, Samuel Bouget etc) nous offre GRATUITEMENT la possibilité d'assister à des formations en live sur différents domaine de la photographie et de l'entreprenariat. Ces formations étaient financées par le crowdfunding et vous avez aussi la possibilité d'acheter ces formations (à des prix raisonnables pour une telle qualité) pour pouvoir télécharger les vidéos, les ressources et la présentation écrite.

Début septembre, j'ai acheté la formation Lightroom et bien qu'ayant pu assister presque à la totalité des 3 jours qu'ont duré le live (oui oui, TROIS jours de formation), j'étais bien contente de pouvoir revoir les vidéos plusieurs fois, bénéficier des bonus (comme les brushs de Xavier par exemple) et le support écrit. Et ça pour 129€.

Mais encore une fois, EMPARA ne s'est pas arrêté là !!! Depuis quelques jours, nous avons, VOUS avez, la possibilité de vous abonner à EMPARA et de bénéficier de TOUTES les formations existantes et à venir !

Oui, je vais pouvoir assister au workshop mariage de Xavier (399€ à l'achat), la formation de retouche de portrait de Samuel Bouget (139€), la formation de Greg Finck (179€), vous savez, le célèbre photographe marié à la styliste Rime Arodadaky sans parler des formations à venir sur la photographe de paysage par Gaudencio, ou photoshop par Julien Pons. Et tout ça pour 25€ par mois sans engagement. En d'autres termes, le Netflix de la formation. Et je dois vous avouer que pour les anciens contributeurs, dont moi, ce sera même un peu moins cher pour nous remercier d'être là depuis longtemps.

Xavier Navarro en parle beaucoup mieux que moi dans le teaser, à regarder jusqu'à la fin parce qu'il vaut le coup (et ça ne dure que 2m30).




Pourquoi je vous fais un article juste sur EMPARA ? Tout simplement parce que le concept est juste génial. Je ne peux que soutenir l'initiative d'EMPARA et participer autant que je peux cette entreprise. Leur sort futur est entre nos mains !

Si je ne vous ai pas convaincue, ayez la curiosité d'aller sur le site, sur la chaîne Youtube ou même le blog Objectif Photographe. Vous y trouverez les réponses à vos questions j'en suis sûre. Cliquez sur les liens qui apparaissent dans l'article, vous n'aurez pas perdu votre temps.

Nos entrepreneurs ont du talent !

Je vous dis à bientôt !

dimanche 24 septembre 2017

│Nu artistique

Le mot est lâché.

Nu.

Artistique, qui plus est.

Non, je n'ai pas soudain pris une grosse tête qui m'empêcherait de passer les portes, j'avais juste envie de partager avec vous une photo qui me tient à cœur et vous faire la démonstration qu'avec pas ou peu de matériel on peut faire quelque chose de sympa.

Commençons par le début. Il y a quelques semaines j'ai imaginé une photo dans ma tête et réfléchi à ce qu'il me faudrait pour la réaliser.

Je voulais faire une photo de moi en noir et blanc, dans une certaine pose, nue, cachant ce que la décence et la pudeur ne saurait accepter, juste habillée par la lumière.

Premier problème, l'autoportrait.

- C'est bon, j'ai une télécommande et un trépied.

Second problème, la lumière.

- Je ne dispose pas d'éclairage de studio. J'ai donc fait avec ce dont je disposais déjà, c'est à dire un lampadaire Ikea comme source principale



Il dispose de trois spots orientables qu'on alimente individuellement. La forme de l'abat-jour ressemble vaguement à un bol beauté ce qui permets de bien diriger sa lumière.

J'ai également un néon bleu que j'ai utilisé comme source secondaire.

Un soir, prise d'une inspiration subite, j'ai décidé de faire un test, pour voir si ça pouvait convenir ou pas. Et me voilà donc à bouger les meubles du salon, installer tout le matos, faire ma mise au point. Je ne vous raconte pas le nombre d'aller-retour que j'ai fait entre l'appareil et le fond parce que je n'ai pas d'écran orientable lol.

Une fois la mise au point réglée, il a fallu ajuster l'éclairage et me voilà donc à me désaper toute seule, prendre une pose, trouver l'angle pour pouvoir déclencher l'appareil avec la télécommande, vérifier, remarquer qu'on ne voyait que cette télécommande sur la photo, recommencer, mettre le retardateur, déclencher, jeter la télécommande sur un coussin, prendre la pose, vérifier, recommencer.... Un vrai cirque. Heureusement que personne n'était là pour m'observer. Ou plutôt, dommage j'aurais pu déléguer le déclenchement.

Au bout d'une trentaine de clichés, je pense avoir au moins 5 ou 6 photos exploitables et j'importe tout ça sur Lr.

Voilà le résultat.

35mm, f1/8, ISO 800, 1/200ème de seconde
Venait ensuite le problème de la publication. Ce cliché était-il montrable ? J'ai réfléchi et j'ai décidé de le montrer à mes parents, mon frère et ma fille aînée avant de décider. Ils ont été unanimes, rien de choquant dans cette photo. A la question "est-ce que je pourrais la faire tirer et l'exposer dans mon salon ?" La réponse était oui.

En ce qui concerne le développement, à part les réglages de base, j'ai juste enlevé quelques imperfections de la peau qu'on pouvait encore voir après recadrage. N'ayant pas encore Photoshop à ce moment là, je n'ai pas pu corriger le dessous de bras ou les vergetures encore visible sur le bas ventre. Mais il n'était pas non plus dans mes intentions de perfectionner l'image. Je ne suis pas mannequin et ce cliché représente beaucoup pour moi.

Cette photo est visible sur mon profil FB et sur Instagram. Elle l'a été également sur mon blog de scrap avant de décider d'ouvrir celui-ci.

Ce que je n'ai pas montré en revanche c'est le avant-après.


On peut voir sur la droite l'éclairage principal, et sur la gauche le néon bleu.

Pour la petite histoire, si vous êtes observateur, le tatouage est une date. Le 24/09/16. Il y a un an jour pour jour. Pourquoi cette date me demanderez-vous ? Tout simplement parce que c'est le jour où j'ai décidé de changer de vie. Ou plutôt le jour où je me suis rendue compte que je pouvais changer de vie. Arrêter de faire ce que j'imaginais que les autres voulaient de moi. Cette prise de conscience après des années à ne pas être moi-même méritait bien un tatouage. D'où la décision de ne pas trop retoucher le cliché.

Un an plus tard je fais un peu le bilan. Douze mois de montagnes russes émotionnelles, dans le très bon comme dans le très mauvais, retombant dans mes travers plusieurs fois. Aujourd'hui je reprends pied doucement mais sûrement. Cette photo raconte tout ça et j’espère avoir réussi à provoquer une émotion à ceux qui la regardent même si une personne lambda ne connaît pas mon histoire.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. J'espère que vous serez allé jusqu'au bout. Rendez-vous dans quelques jours pour un prochain article. En attendant n'oubliez pas, il ne tient qu'à vous de réveiller le photographe qui sommeille en vous.

vendredi 22 septembre 2017

│Le Dodge & Burn - Tuto Photoshop d'Alexandre de Vries du site La Retouche Photo.com

"Ça y est, l'autre elle nous sort des termes compliqués pour montrer qu'elle sait des choses, pfff..."

Rassurez-vous, je n'ai pas pris la grosse tête. Si je vous dis "contouring", là je sens que vous êtes plus nombreux(se) à me suivre.

Le Dodge & Burn est le nom anglais sous lequel on désigne le fait d'éclaircir les tons clairs (dodge) et d'assombrir les tons sombres (burn) afin de faire ressortir les reliefs (à la manière des maquilleuses qui utilisent le contouring).

C'est une technique qu'on peut utiliser sous Lightroom ou Photoshop (et certainement sur les autres). Aujourd'hui j'ai choisi de le faire sous Photoshop grâce à un tutoriel d'Alexandre de Vries. J'ai découvert sa chaîne la semaine dernière et j'ai appris pas mal de choses. Si vous êtes totalement novices sur ce logiciel je vous invite à aller voir également les tutos d'Objectif Photographe pour comprendre les bases.

J'ai choisi de tester cette technique avec un portrait de moi datant du mois de janvier. A l'époque j'avais réalisé une série et développé comme je pouvais, comme je le sentais, sans trop savoir où j'allais parfois.

Voici donc la photo brute.

55mm, f/4, ISO 1600, 1/1250ème de seconde
Remarquez les EXIF avec une sensibilité très haute que j'aurais pu baisser avec un objectif plus lumineux.

Le développement de l'époque.



On voit tout de suite que c'est développé à la truelle, sans subtilité mais ça me convenait parfaitement à ce moment là. Je ne renie pas cette retouche, elle m'a d'ailleurs servie de photo de profil sur internet pendant un bon moment.

Après avoir visionné le tuto voici ce que j'en ai fait. Je manque encore d'entraînement mais je pense qu'à force ça ira tout seul. La différence est subtile mais visible malgré tout.



Et pour finir, les dernières modifications où j'ai rajouté un virage partiel avec du bleu dans les ombres et du orange dans les hautes lumières.



Je suis satisfaite du résultat pour le moment, je la reprendrai peut-être plus tard lorsque j'aurais peaufiné la technique.

N'hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires ou sur la page FB, tout développement est perfectible.

Je vous donne rendez-vous dimanche pour une nouvelle photo et en attendant, n'oubliez pas qu'il ne tient qu'à vous de réveiller le photographe qui sommeille en vous.

jeudi 21 septembre 2017

│Sauver une photo ratée

Cet été, j'ai été prise d'une frénésie photographique. Les vacances nous relevant de nos obligations horaires, c'était l'occasion rêvée de tester différentes lumières avec mes modèles préférés, c'est à dire, mes mioches.

Il y a deux ans j'avais déjà testé les photos au coucher du soleil et je n'avais pas eu l'occasion (ou plutôt je ne me l'étais pas donnée cf la vidéo d'Arnaud Thiry sur l'investissement en photographie) de réitérer l'expérience.

Un soir donc, voyant la lumière décliner après 20h00, j'ai improvisé un shooting. Première erreur de ma part puisqu'il était déjà trop tard pour profiter pleinement de la courte golden hour. Limitée par mon matériel, j'ai rapidement manqué de lumière pour avoir des clichés exploitables.

Après avoir trouvé le lieu du "shooting"(terme un peu pompeux pour désigner une maman qui veut mitrailler ses gosses) j'ai vaguement fait poser mes modèles séparément puis ensemble. J'ai la chance qu'ils acceptent encore volontiers de se prêter au jeu. J'ai déclenché une trentaine de fois et au bout de vingt minutes, la lumière était déjà trop faible.

Pas mal de photos étaient floues (dues aux réglages et aux enfants qui bougent) mais j'ai pu en exploiter certaines et pesté que j'estimais ratées.

Dont celle-ci :


J'ai shooté avec le 55-200 à 80mm f/4.5, ISO 200 à 1/6s.

J'ai donc ouvert le diaph à fond et choisi une vitesse pour être un peu surexposé au niveau de l'indicateur de mon appareil. J'ai pris l'habitude de faire ça parce que j'ai remarqué qu'en RAW il me fallait une légère surexposition. Je ne sais pas si j'ai tort de le faire ou pas, c'est juste une habitude. J'essaierai d'ailleurs de faire autrement, avec mon savoir faire nouvellement acquis pour vior ce que ça donne au développement.

Si j'avais fermé mon diaphragme à 5.6, j'aurais eu les trois monstres bien nets en montant les ISO. Mon appareil est un peu ancien et le bruit apparaît très vite dès qu'on monte un peu alors je suis un peu frileuse. Vous me direz que ça ne me coûtait rien d'essayer mais je n'avais pas trop le temps. Si j'avais shooté en mode priorité ouverture ou vitesse avec les ISO auto je n'aurais pas eu de problème mais avec des si.....

Bref, tout ça pour dire que les filles sont floues et que j'étais très déçue parce que j'aimais bien leur expression à tous les trois.

Qu'à cela ne tienne, il faut faire des concessions et essayer de mettre en avant les points forts de la photo au développement.

Voici ce que j'en ai fait il y a un mois :


Sous Lr j'ai corrigé la balance des blancs, rajouté un peu d'exposition et un filtre gradué pour illuminer mon fils au premier plan.

Et voici ce que je viens de faire :


Les couleurs sont plus douces et il y a moins de contraste.

Rien ne me dit que je ne changerai pas d'avis à nouveau. Ce qu'on constate c'est que l'ambiance de la photo diffère selon le développement. Ici la différence est subtile mais elle se remarque tout de même.

Pour finir, il y a une chose importante à retenir. La profondeur de champ se règle à la prise de vue. Cela vous évitera des déconvenues comme la mienne et vous fera gagner du temps au post-traitement.

N'hésitez pas à me faire part de vos réactions en commentaire et n'oubliez pas qu'il ne tient qu'à vous de réveiller le photographe qui sommeille en vous.

mercredi 20 septembre 2017

| Etre autodidacte

Si je devais revenir dix ans en arrière j'aurais quelques conseils à donner (même si j'en ai suivi quelques uns) à la novice intégrale que j'étais lorsque j'ai eu dans les mains mon premier reflex.

Lis le mode d'emploi. En entier. Plusieurs fois.


Les hommes lisent rarement ces petits livrets fournis avec leur dernier jouet technologique mais c'est vraiment indispensable. A moins que vous soyez un génie qui comprends tout sans qu'on ait besoin de lui expliquer et alors je vous envie. Enfin même là, jetez-y un œil malgré tout, il se pourrait bien qu'une fonction bien utile y ait été cachée.

Comprends les termes et ce qu'ils désignent.



Oui alors là, c'est un gros morceau. La photo c'est un monde doté d'un langage technique difficilement compréhensible. N'ayez pas peur, ça va bien se passer. En ce qui me concerne j'ai mis longtemps avant d'intégrer les notions qu'on pourrait appeler "basiques" mais qui, une fois, comprises vous font progresser très vite. Je faisais à l'instinct et parfois (souvent) c'était un échec.

Maintenant que je sais comment fonctionne le triangle d'exposition, que je connais la différence entre une focale fixe à ouverture constante et un zoom à ouverture variable et que je sais quand préférer le mode priorité ouverture au mode vitesse je comprends pourquoi mon cliché est pourri et ce que je dois faire pour l'améliorer.

Adopte les meilleures pratiques tout de suite.

Pour moi, et vous allez me prendre pour une intégriste, il faut shooter en RAW. En d'autres termes ne laissez pas votre appareil compresser vos images (en jpeg), sous peine de grosses déceptions. J'ai lu cet été un article totalement farfelu (sur le site du Monde il me semble) d'un journaliste qui affirmait que les deux formats se valaient. Pour avoir fait les deux, ça m'a fait doucement rigoler mais bref.
A moins que vous n'ayez plus de place sur votre carte mémoire (les fichiers bruts, "raw" en anglais, sont beaucoup plus lourds que les .jpeg) shootez en RAW !!!

Munis-toi des outils utiles.



Qui dit RAW, dit développement du fichier avant de pouvoir en disposer. Là on s'attaque encore à un sujet essentiel qui divise surtout à cause d'un problème de vocabulaire. Retouche ou pas retouche ? Certains sont totalement contre (c'est pas ça la vraie photo, avant photoshop c'était des vrais photographes, bla bla bla) d'autres en abusent (cf youarenotaphotographer.com) mais la plupart ne se préoccupe même pas de ce faux débat.

A l'époque de l'argentique, le photographe pouvait choisir sa pellicule en fonction des conditions du shooting et l'effet qu'il souhaitait obtenir puis il développait sa photo.
Le photographe numérique peut se payer le luxe de régler la balance des blancs, d'augmenter l'exposition après sa prise de vue en développant son cliché dans des logiciels comme Lightroom ou un autre déRAWtiseur gratuit ou même Picasa. Il aurait tort de se priver. Je suis sûre que les photographes argentiques de l'époque adoreraient ce luxe.
Vous pouvez également retoucher vos clichés pour enlever le bouton ou la ride qui vous gêne et même donner un aspect totalement irréaliste à votre photo avec Photoshop (payant) ou The Gimp (gratuit). Chacun ses goûts, chacun ses limites. Si ce n'est pas pour améliorer ses photos avec la technologie dont on dispose autant rester avec son smartphone.

Donc, pour en revenir aux outils utiles : un trépied, une télécommande, une poire soufflante pour nettoyer et un bon logiciel de traitement de photos. Il en existe beaucoup, des gratuits et des payants, à vous de comparer et de faire votre choix.

En ce qui me concerne j'utilise Lightroom dont je possédais la version 5 jusqu'à présent. La semaine dernière je suis passée à l'abonnement LrCC qui nous permets de disposer également de Photoshop pour 11€99 par mois. Sachant que la version physique de Lr6 coûte à elle seule presque 130€ j'ai été convaincue. Renseignez-vous sur les modalités, ça pourrait peut-être vous plaire.

Ouvre-toi.



Être autodidacte pour moi ce n'est pas prendre son appareil et shooter tout et tout le temps avec n'importe quel réglage. C'est aussi chercher les bonnes pratiques auprès des personnes plus expérimentées. De nos jours, il existe un truc formidable : YouTube.

J'ai plus appris en deux mois en regardant des vidéos que les trois dernières années. Je ne peux que vivement vous recommander certaines chaînes :

Arnaud Thiry - Le Studio de Poche : un photographe qui ne se prend pas la tête, avec beaucoup d'humour et qui a abordé tout ce qu'un débutant doit savoir et qu'un habitué a envie de savoir. J'ai passé des soirées devant mon écran, je crois que j'ai vu toutes ses vidéos. On en reparlera très souvent ici.

Objectif Photographe et Empara : je ne vais pas m'attarder non plus parce qu'on aura largement l'occasion d'en reparler. Si vous ne connaissez pas, allez-y vite (d'abord la chaîne d'OP, ensuite sur Empara), vous ne le regretterez pas.

Améliorer ses photos : une toute jeune chaîne mais qui promets.

Apprendre la photo : les plus anciennes vidéos seront très utiles pour débuter.

Il y en a pleins d'autres mais je vous liste celles où j'ai le plus appris. On pourrait citer aussi f/1.4 - à pleine ouverture par exemple mais je n'ai pas adhéré à la pédagogie de Sébastien Roignant bien qu'il soit très compétent dans ce qu'il fait. N'hésitez pas à cliquer sur les liens et à farfouiller même dans leurs vidéos les plus anciennes, vous trouverez les réponses à pratiquement toutes vos questions.

Je ne vais certainement pas tenter d'expliquer ici tout ce que j'ai appris. D'autres le font très très bien et je ne me sens aucune légitimité pour le faire puisque mon savoir est tout neuf.

Garde ton appareil à portée de main.

On ne va pas se le cacher, un appareil photo, que ce soit un reflex ou un hybride, ça prend de la place et c'est lourd. Mais si vous ne le sortez que le week-end, quand vous y-pensez, vos photos ne vont pas s'améliorer rapidement. Plus vous déclencherez, mieux vous connaîtrez votre appareil, plus jolies seront vos photos et plus vous exercerez votre œil. Shootez ce qui vous plaît, vous surprends, changez de point de vue, de cadrage, améliorez votre composition. Au fur et à mesure, vous n'aurez plus d'élément perturbateur qui vous aurait échappé à la prise de vue, vos photos seront plus nettes (ou plus floues selon votre style) et vous découvrirez ce que vous aimez vraiment faire.


Voilà, je crois que j'ai passé en revue tout ce que j'aurais aimé savoir quand j'ai commencé la photographie au point de vue technique. Si ça se trouve, vous ne serez pas du tout d'accord avec moi mais c'est pas grave, je ne prétends pas détenir LA vérité.

On attaquera le bois dur dans le prochain article avec des photos et en attendant n'oubliez pas, il ne tient qu'à vous de réveiller le photographe qui sommeille en vous.

mardi 19 septembre 2017

| Qui suis-je ?

Sur la toile, je suis Nine.

Depuis aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu besoin de m'occuper les mains et l'esprit de façon créative. Que ce soit en lisant tout ce qui me tombait dans les mains ou en bricolant. Je me suis essayée à nombre d'activités "artistiques" avec plus ou moins de réussite. L'important était de créer quelques chose.

A la naissance de ma fille aînée, j'ai découvert le scrapbooking et le Mixed Media et je m'y suis consacrée pendant pas mal d'années. La photo étant un élément essentiel de la discipline j'ai commencé à m'y intéresser en dilettante jusqu'à ce qu'on m'offre mon premier reflex fin 2008.

Les années ont passé et je me cantonnais pourtant encore aux réglages automatiques de mon appareil. Frustrée, j'ai cherché des explications dans des livres qui m'ont poussée à essayer de comprendre les subtilités de mon appareil et fait découvrir le mode manuel (le Saint Graal des puristes) ainsi que le RAW.

Il m'a fallu encore plusieurs années avant de me mettre sérieusement à la photographie. Jusqu'ici je shootais presque exclusivement mes enfants ou la famille. J'ai également couvert deux mariages dont je n'oserais plus montrer les clichés maintenant. Je me mettais des barrières, pensant que seules photos potables que je pourrais faire seraient des portraits, oubliant qu'avant tout, une photo raconte une histoire.

C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de créer cette page afin de vous raconter MON histoire et de garder une trace de cette évolution. J'ai encore un long chemin à faire, je découvre à peine les bonnes techniques de prise de vue et les outils informatiques dont nous disposons aujourd'hui.

Je pense également qu'on a toujours quelque chose à apprendre, toujours quelque chose à découvrir.

Je vous montrerai d'où je suis partie et comment j'ai progressé. Je partagerai avec vous toutes les sources utiles, mes échecs, mes réussites en espérant que cela vous aidera dans votre démarche photographique. Si ce n'est pas le cas, peut-être serez vous juste curieux et aurez envie de suivre mon histoire.

Mon matériel :

Nikon D60 : l'appareil qu'on m'a offert en 2008. Pourquoi Nikon ? Juste par hasard. Ayant acheté des optiques Nikkor je compte rester chez eux. C'est un reflex d'entrée de gamme (le tout premier modèle à l'époque), format APS-C. Si vous êtes totalement novices, je vous renverrai vers les sites qui expliquent tout ça beaucoup mieux que moi dans des articles à venir.
Objectifs :
* 18-55mm f/3.5-5.6, l'objectif de base fourni dans le kit de mon appareil
* 55-200mm f/4-5.6, téléobjectif avec lequel j'ai le plus shooté jusqu'à présent (puisque je me cantonnais aux portraits principalement)
* 35mm f/1.8, ma focale fixe, assez lumineux auquel j'ai envie de me consacrer maintenant afin d'explorer toutes ses capacités.

Tous les photographes qui m'inspirent le répètent très souvent, ce n'est pas le matériel qui fait la photo. Du meilleur matos vous apportera plus de confort et de facilité à la prise de vue mais c'est le photographe qui fait que la photo est bonne ou non. Mais nous aurons l'occasion d'y revenir plus tard.

Pour ma part je pense être parvenue aux limites de mon matériel et j'ai envie de me faciliter la vie. Pour ça, je voudrais passer au Nikon D7200, toujours en APS-C mais plus haut de gamme et beaucoup plus récent (il est sorti en 2015) qui correspond le mieux à mes besoins du moment. Je voudrais aussi enrichir ma gamme d'objectif avec un 85mm f/1.8 pour les portraits, un 50mm f/1.8 pour sa polyvalence et un objectif grand angle 24mm f/1.8. J'aimerais aussi tester le Samyang 8mm f/3.5, un grand angle fisheye.

Tout ça ne se fera pas du jour au lendemain parce que malheureusement les optiques de qualité moyenne coûtent assez cher. Ne parlons même pas des objectifs haut de gamme qui sont hors de ma portée pour l'instant.

Je vais m'arrêter là parce que j'ai déjà écrit un pavé et que je ne suis même pas sûre que vous irez jusqu'au bout.

En attendant le prochain article, n'oubliez pas, il ne tient qu'à vous de réveiller le photographe qui sommeille en vous.